Archives de catégorie : Les mots pour le dire

La transition selon NACICCA ou pourquoi protéger l’environnement

Pourquoi nous acharnons-nous à protéger notre environnement ?

 
 

Plusieurs points de vue sont possibles :

 

  • d’abord, d’un point de vue conservateur, on peut considérer que l’ensemble des espèces vivantes constitue un patrimoine naturel dont la perte irréversible d’une ou de plusieurs espèces est intolérable.
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  • d’un point de vue esthétique on peut apprécier un paysage, le chant des baleines ou la parade nuptiale des flamants roses. Et a ce titre, vouloir protéger la nature.
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  • d’un point de vue pragmatique, on peut faire valoir que les arbres absorbent le CO2 que nous produisons et nous fournissent, en échange, de l’oxygène. Et puisque les ressources de la planète sont la matière première que nous utilisons pour construire, nous déplacer, cultiver la terre, alors préserver l’environnement devient une évidence.
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  • Enfin, d’un point de vue économique, les études l’ont démontré, en Camargue les retombées économiques liées à la qualité de notre environnement surpasse toutes les autres activités, agricoles et industrielles notamment.

 
 

À Nacicca, nous pensons qu’il faut protéger la nature un peu pour toutes ces raisons là. C’est pour cela que, selon nous, la protection et la défense du patrimoine naturel ainsi que la qualité de vie liée à l’environnement sont essentielles aux habitants et usagers de notre territoire.

 

Et pas n’importe lequel puisque la Crau, la Camargue et les Alpilles représentent un véritable triangle d’or du point de vue de la biodiversité tant le patrimoine naturel qu’il abrite a de la valeur ! Pourtant, que ce soit dans les espaces naturels censés être protégés ou sur le reste du territoire, les activités humaines menacent.

 
 

La transition pour NACICCA

 

c’est apprendre à prendre en compte la protection de la nature dans le développement des activités humaines. Nous refusons le discours trop simpliste des élus et des aménageurs qui croient que protéger notre environnement, notre qualité de vie et notre santé est une entrave au développement. Certes, ça ne permet pas une certaine forme de développement. Mais qui n’a jusqu’alors apporter ni bonheur, ni plein emploi et encore moins la santé aux riverains de la zone de Fos par exemple. Nous avons tout à gagner à garder une nature en bonne santé ! Nous ne pensons pas sauver le monde, mais face à un désordre global nous avons décider d’agir local ! Plus nous sommes et plus nous avons du poids auprès des élus et autres décideurs qui condamnent notre territoire au nom du développement économique reposant sur un modèle dépassé qui date du XIXème siècle et qui ne cesse de montrer ses limites à travers les crises économiques, sociales et environnementales !

 
 

Pour nous aider, vous pouvez adhérer et rappelez vous « sans nature, pas de futur »

Cossure : un exemple à ne pas suivre ?

 

Regards critiques sur la première expérience de compensation par l’offre initiée en France

 
 

La compensation de la biodiversité a actuellement le vent en poupe en France. C’est particulièrement le cas de la compensation par l’offre largement soutenue par le ministère de l’écologie. Un article paru dans le dernier numéro du Courrier de la Nature (revue éditée par la Société Nationale de Protection de la Nature : http://www.snpn.com/spip.php ?rubrique21), et écrit par deux membres de NACICCA, pointe les faiblesses majeures et inquiétantes de ce dispositif tel qu’il a été testé grandeur nature par la filiale biodiversité de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) sur le site de Cossure en Crau.

 
 

Le constat est inquiétant car les réserves d’actifs naturels (ou banques de compensation) ont été introduites par amendement dans le projet de loi Biodiversité qui doit être adopté par le parlement cet automne. Il est à noter que ce travail critique a été présenté lors d’un colloque sur les mesures compensatoires en présence du directeur général de la CDC biodiversité et du ministère de l’environnement. Ces derniers n’ont apporté aucune réponse satisfaisante aux questions très concrètes posées par notre travail.

Bonne lecture à tous

La compensation ne doit pas être un droit à détruire

 

Les décompenseurs en lutte est un groupe de contre-expertise des mesures compensatoires qui s’est constitué autour du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Le résultat de leur travail vient de paraître. Dans leur critique ils mettent en évidence une sous-estimation des surfaces impactées et une sous-estimation de besoin de surfaces pour compenser les dégâts. Mais le plus important est certainement la mise en évidence d’un problème de fond sur l’approche « fonctionnelle » utilisée dans ce projet.

 
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La Crau est à vendre !

L’essor tentaculaire des zones d’activités de la commune de Saint-Martin-de-Crau cristallise de manière très symbolique une question sociétale nationale de plus en plus forte : faut-il au nom de la création d’emplois accepter toujours plus de pollution, et sacrifier indéfiniment les terres agricoles et la biodiversité locale ?

Deux exemples majeurs sur Saint-Martin-de-Crau, commune d’à peine 12 .000 habitants pour laquelle ses édiles ont fixé comme objectif d’atteindre 1 million de m² d’entrepôts dans les années qui viennent : Continuer la lecture de La Crau est à vendre !

La nature, dernière conquête de la finance

De l’argent comme il n’y en a jamais eu s’apprête à remplir les caisses des associations de protection de la nature. Cette nouvelle manne viendra des développeurs publics ou privés dans le cadre de la mise en place de mesures pour compenser la destruction de la biodiversité. En guise de droit à détruire, le développeur achètera sur des marchés spécialisés des « actifs de nature », finançant ainsi l’acquisition de terrains de remplacement que des associations ou des bureaux d’étude se chargeront de protéger ou de restaurer. Étant donnés les montants en jeu, il n’est pas étonnant que ce mécanisme suscite peu de critiques de la part d’associations pour lesquelles la pénurie a toujours été de règle (mais voir le point de vue exprimé il y a quelque temps déjà sur ce site dans l’article intitulé Biodiversité le piège des mesures compensatoires). Pourtant, cette histoire risque bel et bien de faire une victime, la nature, en passe de devenir l’une des dernières conquêtes de la finance.

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Centrales photovoltaïques au sol, à l’assaut des terres agricoles et des espaces naturels

Alors que la région dispose d’un fort potentiel de toitures d’entrepôts, de zones et de friches industrielles et commerciales, les projets de centrales photovoltaïques au sol explosent de toute part, tendant à s’accaparer terres agricoles et espaces naturels. Quand soutien à une filière industrielle et avenir des espaces naturels et des territoires ruraux sont dans la balance …
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Ikea, un modèle à démonter

 

par david-leloup.blogspot.com

 
 

La campagne de l’ONG Oxfam-Magasins du monde sur les pratiques sociales et environnementales douteuses du chouchou de la middle-class mondialisée bat son plein. Malgré le gigantesque capital sympathie dont dispose la multinationale jaune et bleue, le livre-enquête Ikea, un modèle à démonter s’est déjà écoulé à plus de 4500 exemplaires en Belgique et en France. Un vrai succès quand on connaît les chiffres de vente moyens de l’édition pour ce genre d’ouvrage.

 
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