Toutes deux opposées au projet de contournement autoroutier d’Arles, les associations NACICCA et Changeons d’Avenir sont très sensibles et suivent avec attention le projet de Contournement Ouest de Nîmes, maillon supplémentaire d’un réseau autoroutier et routier qui cherche à croître depuis les infrastructures portuaires du Grand Port Maritime de Marseille.
A la lecture du dossier d’enquête publique on devine rapidement que le projet du Contournement Ouest de Nîmes (CONIMES) a été conçu au courant du siècle dernier par ses promoteurs pour accélérer le transit routier Nord Sud à travers le département du Gard, et en particulier le transport de marchandises, en imaginant y attirer les flux issus de l’axe international que représente l’A9.
De nombreuses propositions alternatives pour développer une mobilité durable au sein de l’agglomération sont pourtant sur la table, et les associations locales sont prêtes à contribuer à leurs réalisations. Malheureusement ces solutions ont été balayées du revers de la main par la DREAL.
Nous pouvons citer évidemment l’amélioration des croisements existants entre RN106 et D40, entre RN106 et RN113, qui sont tous deux les points noirs de circulation. D’autres exemples comme l’amélioration de la desserte ferroviaire entre Alès et Nîmes, la
réutilisation de la plateforme de la voie ferrée Nîmes Sommières, l’amélioration des transports en commun au sein de l’aire urbaine de Nîmes.